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Fi maris (rondeau) - Adam de la Halle
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La pluie tombe sur nous (folklore) - Evelyne Girardon
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Les amis de Monsieur - Fragson, reprise par Barbara
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Parlez-moi d'amour (1930) - Lucienne Boyer
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Ca c'est Paris - Mistinguett
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La java bleue (1939) - Fréhel
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Quand on n'a que l'amour (1956) - Jacques Brel
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Requiem (1976) - Léo Ferré
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Les premières chansons profanes apparaissent en France à la fin du 11ème siècle, d’abord au sud de la Loire. Les chanteurs, appelés troubadours (trouvères au nord de la Loire à partir du 12ème siècle), sont d’origines sociales diverses (noblesse, clergé, Tiers état), et écrivent eux-mêmes leurs textes et leurs mélodies. Les troubadours chantent en langue d’oc (dont les dialectes sont encore parlés aujourd’hui), les trouvères chantent en langue d’oïl (ancien français). Ils contribuent donc à l’essor de la poésie en langue vernaculaire (et non en latin, langue officielle).

Les formes poétiques et musicales les plus connues sont le rondeau et la ballade.

Le rondeau est fondé sur l’alternance d’un refrain et de couplets. Le refrain est entendu intégralement au début et à la fin, et partiellement au milieu. A partir du 17ème siècle, le rondeau ou rondo est une forme instrumentale reposant sur le même principe, très utilisée dans les mouvements de concertos.

La ballade, qui était à l'origine destinée à être dansée, comportait généralement trois strophes (ou couplets) suivi(e)s d’une phrase refrain, et se terminait par une strophe finale plus courte appelée envoi. A partir du 19ème siècle, la ballade est aussi une forme instrumentale. Aujourd’hui, on appelle également « ballade » une chanson populaire douce et sentimentale.

Deux troubadours célèbres : Guillaume IX d’Aquitaine, Bernard de Ventadour (12ème siècle).

Deux trouvères célèbres : Adam de la Halle (13ème siècle), Guillaume de Machaut (14ème siècle).

Diffusée oralement jusqu’au 15ème siècle, la chanson populaire française prend un nouvel essor avec le développement de l’imprimerie. Deux courants parallèles se développent jusqu’à nos jours :

_ l’un, plus littéraire, mettant en avant la qualité des textes, parfois directement issus de la littérature (poèmes de Baudelaire, Verlaine, Aragon…). Au début du 20ème siècle, poètes et écrivains se réunissent dans des cabarets à Montmartre, puis, après la seconde guerre mondiale, à Saint-Germain des Prés. Quelques chanteurs « littéraires » : Jacques Brel, Georges Brassens, Léo Ferré, Barbara, Charles Aznavour, Renaud, Alain Souchon, Camille…

_ l’autre, plus populaire, à l’écoute des modes successives (valse depuis le 19ème siècle, jazz et tango au 20ème siècle, musique pop anglo-saxonne depuis les années 1960). C’est dans des guinguettes (cabarets populaires en banlieue parisienne) autour de 1870 qu’ont été écrites Le temps des cerises (Jean-Baptiste Clément) et L’Internationale (Eugène Pottier). Quelques chanteurs « populaires » : Fréhel, Edith Piaf, Charles Trénet, Michel Berger, Jean-Jacques Goldman...

A l’époque romantique, le lied («chanson» en allemand, au pluriel «lieder») est un poème mis en musique, le plus souvent pour une voix seule accompagnée d’un piano. Le compositeur le plus prolifique en est Franz Schubert, qui en a écrit environ six cents (dont La truite, Le roi des aulnes, La jeune fille et la mort, le cycle La belle meunière).

Quelques autres compositeurs : Robert Schumann (cycle Dichterliebe), Johannes Brahms (cycle de Liebesliederwalzer pour quatre voix et piano à quatre mains), Gustav Mahler (cycle Kindertotenlieder pour voix et orchestre).

En France, la mélodie est l’équivalent du lied. Quelques compositeurs et œuvres :

_ Hector Berlioz (cycle Les Nuits d’été sur des poèmes de Théophile Gautier)

_ Gabriel Fauré (Hymne sur un poème de Baudelaire, cycle La bonne chanson sur des poèmes de Verlaine)

_ Claude Debussy (Mandoline et Il pleure dans mon cœur sur des poèmes de Verlaine)

_ Maurice Ravel (Histoires naturelles sur des textes de Jules Renard)

_ Francis Poulenc (Le Bestiaire sur des poèmes d’Apollinaire)

Lieder et mélodies peuvent être de forme strophique (sans refrain), de forme chanson (chaque couplet se terminant par un refrain), de forme bar (AA’B, comme par exemple La truite de Schubert), de  forme-lied (ABA’, que l’on retrouve dans de nombreuses œuvres instrumentales romantiques), ou de forme libre, déterminée par le sens du texte.

Le temps des cerises de Jean-Baptiste Clément, par Dave et Nana Mouskouri

Die Forelle (La truite) - Franz Schubert
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L'invitation au voyage - Henri Duparc
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Créations d'élèves

SisinaFélicie J, Justine M, Anouk P, Aliénor de la M
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Notre TerreJoséphine A. et Marie M.
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Après l'hiver (poème de Victor Hugo)Noémie M, Isaure CF, Violette DF, Mathilde V
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Demain dès l'aube (poème de Victor Hugo)Louise HD, Juliette CL, Juliette B, Romane K, Albane T
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Cher voyageSophie S, Camille de P, Louis M, Raphaël S
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