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« When I am laid on earth » extrait de Didon et Enée (Purcell, 1689)

Interprète : Malena Ernman. Mots-clés pour commenter cette écoute : récitatif, air, basse continue, ostinato.

L’opéra (théâtre mis en musique et chanté) est né en Italie vers 1600. Le premier opéra connu est l’Orfeo de Monteverdi. Les livrets (supports littéraires) sont souvent tirés de l’histoire ou de la mythologie antique.

L’ouverture instrumentale (c’est-à-dire sans les voix) est suivie de plusieurs actes (souvent trois) où alternent des récitatifs (passages « chantés-parlés »), des airs (passages chantés par 1 ou 2 voix solistes) et des chœurs.

Compositeurs : Monteverdi, Purcell, Haendel, Vivaldi, Lully, Rameau (compositeurs baroques), Gluck, Mozart (classiques).

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« Lascia ch'io pianga Â» extrait de Rinaldo (Haendel, 1711), dans le film Farinelli de Gérard Corbiau (1994)

Acteur principal : Stefano Dionisi, doublé pour les parties chantées par le mixage de deux voix, une soprano et un contre-ténor. Mots-clés pour commenter cet extrait : air, basse continue, aria da capo (ABA).

Orlando furioso, "Sorge l'irato nembo" - A. Vivaldi
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"J'ai perdu mon Eurydice" - Christoph Willibald Gluck
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Orlando furioso (1727) "Nel profondo" - A. Vivaldi
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Les noces de Figaro (1786) "Voi che sapete" - Wolfgang Amadeus Mozart
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Cet air est extrait d'Orphée et Eurydice (version italienne de 1762, version française de 1774). Interprète : Maria Callas. Comme de nombreux airs d'opéra baroques et classiques, ces quatre airs suivent la forme aria da capo (ABA).

Cet air est suivi d'un récitatif, passage « chanté-parlé », dont le rythme suit la diction du texte, et seulement accompagné par la basse continue (violoncelles et clavecin).

Tito Manlio (1719) "Orribile lo scempio" - A. Vivaldi
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Rigoletto de Verdi (1851) : extraits divers

Gilda (Julia Navikova) et le duc (Vittorio Grigolo) se faisant passer pour un étudiant afin de la séduire.

Le duc (Andrea Bocelli), séducteur invétéré, chante la frivolité supposée des femmes dans "La donna è mobile", air de forme chanson (ABA'B).

Roméo et Juliette (1867) "Ah! je veux vivre dans le rêve" - Charles Gounod
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Roméo et Juliette (1867) "L'heure s'envole" - Charles Gounod
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Carmen (1875) "Toréador" - Georges Bizet
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Quatuor « Bella figlia dell'amore » où chacun des personnages, dont le duc (en haut), Rigoletto et sa fille Gilda (en bas) exprime simultanément un sentiment différent.

Au 19ème siècle, l’opéra évolue avec l’arrivée du romantisme. Longtemps réservé à une élite, il devient accessible à tous. Les livrets s’éloignent des récits mythologiques ou historiques pour raconter la vie des gens du peuple. L’opéra devient un symbole national dans chaque pays européen.

Compositeurs : Rossini, Verdi, Puccini (Italie), Wagner (Allemagne), Gounod, Bizet (France).

Scène du balcon extraite de Roméo et Juliette de Gounod (1867)

Interprètes : Leontina Vaduva et Roberto Alagna. Extrait précédant le duo « Ah! ne fuis pas encore ».

Le Bourgeois gentilhomme, "Marche pour la cérémonie des Turcs" - J-B. Lully
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Musique écrite en 1670 pour la pièce de Molière. Mots-clés pour analyser cette écoute : basse continue, staccato, rythme pointé.

Les Indes galantes (1735) "Danses des Sauvages" - Jean-Philippe Rameau
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Mots-clés pour analyser cette écoute : basse continue, staccato, rythme pointé, rondo.

En France, sous le règne de Louis XIV, la charge de la musique à la Cour est confiée à Jean-Baptiste Lully. Celui-ci avait à sa disposition un ensemble de 24 « violons Â» (de différentes tailles, dont certaines n’existent plus et sont remplacées aujourd’hui par les altos et violoncelles), auxquels pouvaient s’ajouter, au gré de ses besoins, quelques bois (flûtes, hautbois), quelques cuivres (trompettes, cors) et des percussions (timbales). Cet ensemble, bientôt copié dans toute l’Europe de la fin du 17ème siècle, est historiquement le premier « orchestre Â» au sens moderne du mot.

Deux genres voient le jour vers 1670 : la tragédie lyrique (opéra à la française dont les livrets sont des tragédies classiques) et la comédie-ballet (pièce de théâtre comique avec des scènes dansées). Ces deux genres comportent de nombreux ballets (scènes chorégraphiées et dansées). La danse baroque la plus fréquente est le menuet.

A partir du 19ème siècle, le ballet se détache de l’opéra et devient une pièce indépendante. Les anciennes danses de cour y sont remplacées par des danses romantiques comme la valse ou la polka. Quelques compositeurs, tous russes : Tchaïkovski (19ème siècle), Stravinsky, Prokofiev (20ème siècle).

L’orchestre s’agrandit au fil du 19ème siècle et passe de 40 à 80 (parfois 120 !) musiciens. Les instruments à cordes sont plus nombreux, et les autres familles y sont de plus en plus complètes.

« Valse des fleurs »  extraite de Casse-noisette (Tchaïkovski, 1892)

Le lac des cygnes (1876) "Valse" - Piotr Tchaïkovski
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« Danse des chevaliers » extraite de Roméo et Juliette (Prokofiev, 1935)

Mots-clés pour analyser cet extrait : marche, arpèges, rythme pointé, contre-chant, rondo.

La Belle au bois dormant (1890) "Valse" - Piotr Tchaïkovski
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(à droite) « I feel pretty » extrait de West side story (Leonard Bernstein, 1957)

Forme moderne et populaire de l’opéra, la comédie musicale peut être soit jouée sur scène, soit filmée. Elle comprend généralement des scènes parlées et dansées, des chansons pour soliste, des duos et souvent des chœurs.

Films : Chantons sous la pluie, West side story, My fair lady, Grease, Les demoiselles de Rochefort… Spectacles : Hair, Starmania, Notre-Dame de Paris, Mozart l’opéra-rock

« Singin' in the rain » extrait de Chantons sous la pluie (1952)

Co-auteur et interprète principal : Gene Kelly. Il exécute également un numéro de claquettes.

« Belle Â» extrait de Notre-Dame de Paris (1998)

D'après le roman de Victor Hugo. Texte de Luc Plamondon, musique de Richard Cocciante. Interprètes : Garou, Daniel Lavoie, Patrick Fiori.

Atom heart mother (Pink Floyd, 1970, extrait)
The Millionaire Waltz (Queen, live 1977)

A la fin des années 1960, une nouvelle génération de musiciens, souvent issue de conservatoires, souhaite élever le rock au rang de musique savante, en y incorporant de nouveaux instruments (orgue Hammond, violon, flûte, saxophone…) et des éléments de jazz (notamment l’improvisation) et de musique classique. Les chansons deviennent plus longues et leur structure plus complexe. Le rock progressif décline à la fin des années 1970 au profit du punk rock et du disco.

Quelques groupes de rock progressif : Pink Floyd, Queen, Supertramp, Genesis (dont sont issus Peter Gabriel et Phil Collins).

Depuis la fin des années 1990, certains groupes comme Muse et Radiohead reprennent des éléments de rock progressif.

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